Les théories de l’attachement sont nées avec les travaux sur le développement de l’enfant. Le style d’attachement serait instinctif et se définit sur les trois premières années de la vie. Par exemple,si les parents répondent de manière consistante aux besoins de l’enfant, ce dernier développe un style d’attachement sécure. Les modèles mentaux ont tendance à persister à l’âge adulte et influencent les attentes et les perceptions dans les interactions ultérieures.
Bartholomew et Horowitz ont établi que les relations d’attachement à l’âge adulte se définissent aussi en fonction du modèle de soi (suis-je digne d’être aimé?) et le modèle de l’autre (bienveillant ou distant?).
Par conséquent des recherches ont été étendues aux relations sentimentales par Bowlby. Elles ont permis de cerner 4 styles d’attachement, en fonction des niveaux d’anxiété et d’évitement.
Les personnes ayant un niveau d’anxiété élevé ont davantage tendance à se questionner sur la profondeur des sentiments de leurs partenaires et ont souvent peur d’être rejetées.
Les personnes dont le niveau d’évitement est élevé ne souhaitent pas dépendre des autres et ont du mal à s’ouvrir. Le rapprochement est vécu comme risqué.
Le style sécure = anxiété et évitement faible
Les personnes sécures ont tendance à avoir des relations durables et satisfaisantes. Elles sont à l’aide dans l’expression de leurs émotions et ont tendance à moins souffrir de dépression ou autres troubles psychiques.
Le style préoccupé = anxiété élevée et évitement faible
Les personnes préoccupées ont tendance à avoir des relations conflictuelles car elles vivent plus d’émotions négatives, qui nuisent souvent à la relation.
Le style détaché = faible anxiété et évitement élevé
Les personnes détachées ont tendance à préférer leur indépendance, souvent au détriment de leurs relations intimes. Dotées d’une grande confiance en elles, elles sont souvent perçues comme hostiles ou en compétition.
Le style craintif = anxiété et évitement élevés
Les personnes craintives-évitantes ont tendance à avoir des difficultés relationnelles intimes car elles évitent d’être émotionnellement attachées, ce qui peut devenir méfiance ou manque de confiance.