Que faire quand nos émotions nous envahissent ?

 

Beaucoup pensent qu’en refoulant ses émotions, soit on les oubliera, soit elles disparaîtront.

Beaucoup pensent qu’en contrôlant ses émotions ils vont pouvoir maîtriser leurs réactions.

Or c’est justement l’inverse qui se passe quand on ne les écoute pas.

 

 

quand les émotions nous envahissent

 

Elles veulent nous envoyer des signes et se faire entendre. Plus on veut les étouffer plus elles crient leur message.

Si les émotions fortes ne sont toujours prises en compte, elles provoquent même sur notre corps des manifestation psychosomatiques.

 

 

Comment éviter que nos émotions nous envahissent ?

 

Ecouter nos émotions et trouver la solution au besoin non assouvi.

 

La colère nous indique que nous venons de vivre une injustice, un acte irrespectueux ou autre. Trouvez ce que ça vient toucher en vous et identifiez le besoin qui n’a pas été respecté. Il est préférable de modifier la situation qui nous pose problème plutôt que d’y rester et subir les émotions qu’elle engendre en nous. La tristesse veut peut-être vous dire que vous n’avez pas l’attention que vous recherchez de la part d’une personne qui vous est chère. Questionnez-vous sur la manière dont vous pourriez vous détacher de vos attentes pour ne plus être confronté(e) de la même manière aux émotions que la situation provoque.

 

L’important est de différencier les émotions des réactions.

 

Nos émotions existent, elles font partie de nous. Il est essentiel de les sentir, les identifier puis de rester dans l’instant présent pour ne pas s’emballer. Rester dans l’instant présent de ne pas extrapoler la situation, s’angoisser pour ce qui n’existe pas ou pas encore, ni avoir la sensation de revivre un épisode du passé. Agir en fonction de ce qu’il est réellement en train de se passer, en conscience, sans regret. Il y a d’une part l’émotion ressentie et dans un second temps la réaction que l’on peut choisir.

 

Prendre soin de son estime de soi.

 

Certaines situations peuvent nous faire croire que nous ne sommes pas à la hauteur, que nous agissons mal ou que nous ne sommes pas capables de nous maîtriser. Nous pouvons douter de nous, ne plus oser ou nous figer. Alors il est essentiel de bien se connaître et de prendre soin de son estime de soi, pour conserver notre capacité à prendre du recul, avoir les idées claires et réagir de manière adaptée.

 

Développer sa concentration.

 

Nous avons très souvent une vision superficielle ou très partielle de la situation que nous sommes en train de vivre. Vous avez certainement déjà lu, ou on vous a surement déjà conseillé de respirer, de prendre l’air ou de vous relaxer. C’est parfois plus facile à dire qu’à faire.

Sachez qu’il n’est pas nécessaire d’organiser une séance de relaxation ou de méditation si ce ne sont pas des pratiques qui vous parlent. Juste garder une respiration régulière et baisser ses épaules permet au cœur de ne pas s’emballer, et de se rappeler qu’on est en train de vivre un moment difficile mais que l’on peut passer cette épreuve brillamment. Maîtriser ce flux d’énergie montante sans en être esclave. Respirer et se détendre permet d’avoir une distance saine avec nos émotions, les canaliser et en réduire l’intensité.

 

Renforcer sa confiance en soi.

 

La confiance est le pilier de notre équilibre. Il est possible d’augmenter sa confiance en soi avec de l’entraînement. La confiance permet de moins douter de soi puis de s’affirmer de façon cohérente. Progressivement nous pouvons acquérir une capacité à garder son sang-froid en connaissant sa valeur et en voyant la situation de manière plus globale.

 

 

Les émotions viennent de notre perception de la réalité,

alors on comprend vite qu’il est essentiel de ne pas se laisser influencer

par nos blessures du passé et d’avoir conscience de notre valeur.

 

 

 

On parle d’intoxication émotionnelle lorsque l’on a vécu une période de forte charge émotionnelle et que l’on a oublié de prendre soin de soi.

 

 

On peut alors observer :

  • des changements d’humeur rapides,
  • des envies de solitude plus fréquentes,
  • des énervements soudain,
  • un sentiment d’insécurité.

  

Les blocages émotionnels nous empêchent d’avancer.

 

Nous comprenons tout ce qui nous entoure uniquement au travers de nos émotions.

Ne vivre qu’au travers de ses émotions est très fatigant et nous n’avons alors plus d’énergie pour s’écouter ni écouter les autres. Gérer ces flux émotionnels ne nous laisse pas non plus de temps pour rationaliser et revenir dans l’instant présent car nous sommes trop occupés à régir toutes ces informations qui s’imposent à nous. Le stress, la nervosité, l’impatience prennent alors le contrôle de nos réactions.

Nos peurs remontent à la surface.

Tout ce qui est lié en nous au sentiment d’insécurité remonte à la surface très rapidement et nous y réagissons vivement. Alors nous sommes sur la défensive, ce qui utilise toute notre énergie. Puisque tout n’est que réactionnel, progressivement nous n’arrivons plus à nourrir notre estime de soi et nous ne nous sentons plus capable de faire les choses par nous-même. La dépendance affective peut s’installer insidieusement.

Nous ne pensons plus avant d’agir.

Lorsque nous réagissons à chaud, que notre impulsivité nous contrôle, que nous explosons, c’est alors le signe très clair que nous sommes passé derrière nos limites et que nous n pouvons plus admettre la situation dans laquelle nous sommes. Il est urgent de trouver d’autres façons de vivre sa vie.

Nous ne pouvons pas lâcher prise.

Non seulement nous pouvons nous sentir irrités quand les choses ne se passent pas comme nous les avions prévues, mais nous imaginons le pire et les émotions engendrées par ces scénarii nous submergent. Même lorsque nous nous rendons compte que nous nous sommes fait du mal seul(e), nous n’arrivons pas à lâcher ce fonctionnement.

Notre mental n’a plus de force.

Nous n’arrivons plus à nous raisonner, nous sommes même capables de déformer ce que nous entendons et tirer nos propres conclusions pour qu’elles aillent dans le sens des émotions qui nous animent et qui ont pris le contrôle sur nous. Nous n’arrivons plus à considérer des points de vus différents des nôtres. Ce n’est pas notre caractère qui a changé, mais notre mental n’en a plus la force.

 

Il est de notre responsabilité de prendre soin de nous et de ne pas faire durer cette phase d’intoxication.

 

 

quand les émotions nous envahissent

 

 

D’une part nous faisons subir à notre entourage un véritable enfer, d’autre part nous nous épuisons et nous abîmons de l’intérieur.

 

 

Il est important de poser un temps d’arrêt quand nous nous apercevons que nous sommes submergés par nos émotions et qu’elles ont pris le contrôle. A nous de prendre les bonnes décisions pour réguler ces émotions et

 

 

  • identifier et épurer les émotions ressenties,

 

  • écouter quels sont nos besoins qui ne sont pas satisfaits,

 

  • répondre nous-même à nos propres besoins pour gagner en sérénité,

 

  • faire régulièrement ce bilan pour ne pas laisser ce fonctionnement s’ancrer dans notre vie.

 

N’oublions pas d’avoir de la compassion envers nous-même.

 

C’est « la capacité d’être indulgent et compréhensif avec soi-même lorsque confronté à des insuffisances personnelles ou des situations difficiles plutôt que de se critiquer négativement » explique Kristin Neff.

 

La compassion envers soi-même est constituée, toujours selon la psychologue-chercheuse, de trois composantes : la bienveillance envers soi-même, la reconnaissance de son humanité et la pleine conscience de ses expériences intérieures.

 

 

 

Il s’agit de considérer nos émotions négatives comme elles sont.

Ainsi reconnues les émotions peuvent se libérer et s’apaiser.

Nous nous sentons alors plus libre de nos pensées, plus maître de nos réactions et plus conscients de nos actions.

 

 

 

 

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

3 × cinq =