Test : Suis je dépendante affective ?
Pour chaque question, choisissez la réponse qui reflète le mieux votre comportement ou vos sentiments dans vos relations (amoureuses, amicales ou familiales).
Attribuez-vous un score en fonction de votre réponse :
- A = 0 point
- B = 1 point
- C = 2 points
À la fin du test, ajoutez vos points pour obtenir votre résultat.

« Le premier amour que vous devez guérir est celui que vous avez pour vous-même. »
Melody Beattie
1. Comment réagissez-vous lorsque quelqu’un que vous aimez ne vous accorde pas assez d’attention ?
- A. Je comprends qu’il/elle a sa vie et je ne m’en inquiète pas.
- B. Cela me perturbe un peu, mais je n’en fais pas tout un drame.
- C. Je me sens rejetée et essaie immédiatement d’attirer son attention.
2. À quel point avez-vous peur d’être abandonnée ?
- A. Pas du tout, je sais que je peux survivre seule.
- B. Un peu, mais je me raisonne facilement.
- C. Beaucoup, cette peur guide souvent mes décisions.
3. Quelle importance accordez-vous aux compliments ou à l’approbation des autres ?
- A. Ils sont agréables, mais pas essentiels pour mon bien-être.
- B. Ils me boostent temporairement, mais je peux vivre sans.
- C. Ils sont indispensables pour que je me sente bien.
4. Dans une relation, êtes-vous prête à sacrifier vos propres besoins pour plaire à l’autre ?
- A. Rarement ou jamais, mes besoins sont aussi importants.
- B. Parfois, si c’est vraiment nécessaire pour préserver la relation.
- C. Souvent ou toujours, je fais passer les besoins de l’autre avant les miens.
5. Comment gérez-vous les conflits dans une relation ?
- A. Je les aborde calmement et cherche à résoudre le problème.
- B. Je suis un peu anxieuse, mais j’essaie de rester rationnelle.
- C. Je panique et crains que cela ne mette fin à la relation.
6. Combien de fois avez-vous accepté une situation relationnelle insatisfaisante par peur d’être seule ?
- A. Jamais, je préfère être seule que dans une relation malsaine.
- B. Une ou deux fois, mais je finis par partir si la situation ne s’améliore pas.
- C. Souvent, je reste même si la relation me rend malheureuse.
7. Que ressentez-vous lorsque vous êtes séparée de quelqu’un de proche pendant une longue période ?
- A. Je profite de ce temps pour moi-même et reste sereine.
- B. J’ai hâte de le/la revoir, mais je ne m’inquiète pas outre mesure.
- C. Je suis anxieuse et me demande constamment s’il/elle pense encore à moi.
8. Diriez-vous que votre bonheur dépend principalement des autres ?
- R. Non, mon bonheur vient surtout de moi-même.
- B. Partiellement, mais je peux aussi être heureuse seule.
- C. Oui, je ne peux pas être heureuse sans l’attention ou l’amour des autres.
9. À quel point avez-vous du mal à dire « non » aux demandes des autres ?
- A. Pas du tout, je sais poser des limites fermement.
- B. Cela dépend, mais je peux dire « non » si nécessaire.
- C. Beaucoup, j’ai peur de décevoir ou de froisser les autres.
10. Comment définiriez-vous votre estime de vous-même ?
- A. J’ai une bonne estime de moi et je me sens digne d’amour.
- B. Mon estime de moi fluctue selon les circonstances.
- C. J’ai souvent l’impression de ne pas mériter d’être aimée.
11. Que faites-vous lorsque vous vous sentez seule ?
- A. Je profite de ce moment pour me connecter avec moi-même.
- B. Je me distrait avec des activités, mais je préférerais être accompagnée.
- C. Je me sens désespérée et essaie immédiatement de contacter quelqu’un.
12. Avez-vous tendance à idéaliser les personnes que vous aimez ?
- A. Non, je vois clairement leurs qualités et leurs défauts.
- B. Parfois, mais je me rends compte de la réalité rapidement.
- C. Souvent, je les vois comme des êtres parfaits, même s’ils ne le sont pas.
13. Combien de fois vérifiez-vous régulièrement si l’autre va bien ou pense à vous ?
- A. Rarement ou jamais, je respecte son espace.
- B. De temps en temps, mais je ne stresse pas trop.
- C. Souvent, je me sens anxieuse s’il/elle ne donne pas de nouvelles.
14. Etes-vous capable de rester seule sans ressentir un vide intérieur ?
- A. Oui, je trouve même du plaisir dans la solitude.
- B. La solitude me pèse parfois, mais je m’y adapte.
- C. Non, la solitude me semble insupportable.
15. Que ressentez-vous lorsque vous devez prendre une décision importante sans consulter quelqu’un d’autre ?
- A. Confiante, je sais que je peux compter sur moi-même.
- B. Un peu anxieuse, mais je prends ma décision.
- C. Très mal à l’aise, j’ai besoin de validation extérieure.
16. Acceptez-vous de rester dans une relation toxique pour éviter la rupture ?
- R. Non, je préfère partir si la relation est malsaine.
- B. Peut-être temporairement, mais je finirais par partir.
- C. Oui, je préfère souffrir que de perdre cette personne.
17. Que ressentez-vous lorsque quelqu’un critique vos actions ou vos choix ?
- A. Indifférente, je sais que je fais de mon mieux.
- B. Légèrement blessée, mais je me remets vite.
- C. Profondément blessée, je doute immédiatement de moi-même.
18. Etes-vous souvent préoccupée par ce que les autres pensent de vous ?
- R. Rarement, je me concentre sur ce que je pense de moi.
- B. Parfois, mais je ne laisse pas cela me dominer.
- C. Souvent, leur opinion dicte mes actions et mes décisions.
19. Combien de temps passez-vous à analyser les messages ou les gestes de l’autre pour y trouver un sens caché ?
- A. Presque jamais, je prends les choses telles qu’elles sont.
- B. Parfois, mais je ne m’y attarde pas trop.
- C. Souvent, je cherche des indices pour comprendre ses intentions.
20. Pensez-vous que vous seriez incapable de vivre sans amour ou affection ?
- A. Non, je peux vivre pleinement sans relation amoureuse.
- B. Difficulté, mais je pourrais m’adapter avec le temps.
- C. Oui, je ne peux pas imaginer ma vie sans amour.

« Vous êtes précieux non pas parce que quelqu’un vous aime, mais parce que vous êtes unique. »
Thich Nhat Hanh
Les résultats sont des indicateurs qu’il vous faudra affiner et approfondir en thérapie bien sûr.
0 à 10 points : Faible risque de dépendance affective
Vous semblez avoir une relation saine avec vos proches et savez gérer vos émotions de manière autonome. Vous êtes capable de poser des limites et de maintenir un bon équilibre entre vos besoins et ceux des autres. Continuez à cultiver votre indépendance émotionnelle !
11 à 25 points : Risque modéré de dépendance affective
Vous présentez certains signes de dépendance affective, mais ils ne semblent pas totalement envahir votre vie. Il serait utile de réfléchir à vos relations et à la manière dont elles influencent votre bien-être. Essayez de travailler sur votre estime de vous-même et vos limites personnelles.
26 à 40 points : Risque élevé de dépendance affective.
Les résultats montrent que vous souffrez probablement de dépendance affective. Vos relations semblent jouer un rôle central dans votre équilibre émotionnel, au point de vous empêcher d’être pleinement autonome. Il est important de chercher de l’aide, par exemple en consultant un thérapeute, pour mieux comprendre vos comportements et apprendre à renforcer votre estime de vous-même.
Quelques conseils pour commencer à agir
Si vous avez obtenu un score élevé, voici quelques pistes pour commencer à travailler sur votre dépendance affective :
1.Travaillez sur votre estime de vous-même :
Observez une journée et découvrez vos qualités avec naïveté et surtout sans jugement. Commencez une petite liste, vous apprendrez à vous valoriser progressivement.
2. Fixez des limites saines :
Apprenez à dire « non » en commençant sur des sujets légers, sans grande conséquence, ce sera l’occasion de respecter vos propres besoins.
3.Cultivez votre indépendance :
Choisissez une activité que vous ne connaissez pas encore et tenter l’expérience, seule ou avec une amie. Retournez y si cela vous a plu et développez petit à petit des habitudes qui vous apportent du plaisir en dehors des relations.
4.Acceptez la solitude :
Transformez la solitude en un moment de connexion avec vous-même, plutôt qu’en une source d’angoisse. Choisissez un sujet d’écriture, un coloriage relaxant, fixez la flamme d’une bougie et entrez en état méditatif. N’hésitez pas à vous inspirer de la méditation de l’article » Une vie épanouie en pleine conscience ».
5.Bien sûr, trouvez un soutien professionnel :
Une thérapie ou une psychothérapie peut vous aider à comprendre les causes profondes de votre dépendance affective et à les surmonter.